Le devis qu’elle a demandé à son cabinet dentaire habituel pour enlever quatre dents de sagesse se montait à 1500 francs, en France elle en paiera la moitié. Les frais dentaires sont devenus le cauchemar de cette Suissesse d’origine latino-américaine, depuis qu’une facture l’a plongée dans une situation impossible. «Je laisse mon fils de 14 ans se rendre tout seul chez le dentiste, car je travaille durant la journée. Son traitement orthodontique était terminé mais, sans mon aval, on lui a fait une radio, recollé un bout de son appareil dentaire et j’ai reçu une facture de 700 francs. Vous pouvez chercher plus d'unité dentaire portable et compresseur dentaire sur notre site.
Le même mois, mon ex-mari a obtenu une révision de sa pension alimentaire et j’apprenais que je devrais faire avec 1000 francs de moins chaque mois. J’étais catastrophée. J’ai un salaire de 3200 francs net, je ne pouvais pas payer cette facture imprévue. J’ai appelé le cabinet dentaire pour contester ces frais, mais ils m’ont juste ajouté un mois de délai», raconte cette mère de famille, rencontrée dans un café de la Côte. À qui s’adressent les kits de blanchiment des dents ? A quelques kilomètres de chez elle, le Point d’eau à Lausanne offre, grâce à une centaine de thérapeutes bénévoles, des soins aux personnes vivant dans la précarité. Migrants, familles monoparentales, petits indépendants, artistes, «working poor», étudiants, «derrière l’étiquette précaire se trouve une multitude de réalités, explique son directeur François Chéraz. Certains ne le sont que momentanément.» Les bénéficiaires d’un revenu d’insertion ou de prestations complémentaires voient leurs frais dentaires pris en charge, mais le Point d’eau accueille bon nombre de personnes subissant l’effet de seuil, et qui se retrouvent parfois, à 50 francs près, privés d’aide sociale. «L’autre jour un père de famille nous a demandé de l’aide. Son salaire est décent, mais une fois ses trois pensions alimentaires soustraites, son pouvoir d’achat est inférieur à celui d’une personne qui bénéficierait d’un revenu d’insertion. Ces gens-là, il leur suffit de pas grand-chose pour plonger! On les voit alors développer une stratégie de survie: ils paient ce qui est urgent, et mettent leur santé de côté.» Il perd en partie la vue après une visite chez le dentiste
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